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CITOYENNETÉ

Au café ensemble


Organisé par notre site



et le collectif d’Eure-&-Loir d’


Salle du 1er étage

de la brasserie Le Parisien

49 rue Noël-Ballay


CHARTRES : Jeudi  19  MAI  2016  à  18 h.


Café-Débat avec Benoît Borrits


COOPÉRATIVES

contre

CAPITALISME



     « Ils ne savaient pas que c’était impossible, alors ils l’ont fait. »       Mark Twain



     On entend, reprise avec conviction, dans les manifestations, en particulier celles pour le retrait de loi El Khomri, le slogan « De cette société là, on n’en veut plus ! ».


     Oui, mais de quelle société veut-on ? Suffirait-il d’un retour à celle d’avant Hollande, d’avant Sakozy ou encore à celle des dites « Trente Glorieuses » où le capitalisme permettait une petite redistribution des richesses créées par les travailleurs ? De toutes façons, les transformations dues à la mondialisation, au capitalisme financiarisé  ne laissent aucune possibilité d’un tel retour.


     Alors quelles perspectives mettre dans le paysage, quel chemin emprunter ? Les syndicats et les partis politiques de la gauche qui n’a pas renoncé avancent timidement des alternatives. Il est temps d’ouvrir le débat sans exclusives, alors que déjà des solutions concrètes se fraient un chemin.


     Ainsi, lorsqu’une entreprise fait faillite ou est volontairement fermée par ses propriétaires, le chômage n’est pas l’avenir inéluctable auquel sont condamnés ceux qui y travaillent. Une autre issue est parfois possible : la reprise de la production par les salariés eux-mêmes et l’émergence d’une entreprise sans patron. Une nouvelle démocratie sociale se dessine alors dans laquelle la production n’est plus soumise au profit. Une nouvelle façon de produire et de consommer s’invente.

Benoît Borrits, cofondateur et animateur de l’Association Autogestion et journaliste, a suivi depuis 2011 les différentes expériences de reprises d’entreprises par les salariés en coopératives.


Il est membre du conseil scientifique d’Espaces Marx. Il a publié Vers la démocratie économique (L’Harmattan, 2005) et a participé à Autogestion, l’encyclopédie internationale (numérique et mise  régulièrement à jour chez Syllepse depuis 2015). Il a été membre du collectif Lucien Collonges qui a publié Autogestion : Hier, aujourd’hui, demain (Syllepse, 2010).


Benoît Borrits a participé, le 1er mai, place de la République à Paris, au débat « Travailleurs dans l’entreprise »  dans le cadre des approfondissements citoyens de la Nuit Debout.


  Des avis sur le livre

Benoît Borrits démontre qu’il est possible d’entamer une transition vers une économie non capitaliste. Il souligne, chiffres à l’appui, que la reprise d’une entreprise en difficulté par ses salariés ou une création ex nihilo représentent très souvent une solution pérenne.

Bernard Dauphiné, Janvier 2016

« Pourquoi ce serait toujours les actionnaires qui décideraient de la marche à suivre, qui exerceraient un chantage permanent sur l’emploi ? » interroge l’auteur dans un percutant ouvrage qui propose aux salariés de prendre leurs affaires en main.

Nicolas Mathey, 23 octobre 2015

[L’auteur] montre la différence de logique entre une entreprise pilotée par la logique des actionnaires ou par celle pilotée par ceux qui ne sont alors plus tout à fait des salariés. Mais est-ce que l’addition des entreprises mises en coopérative suffit à faire de l’appropriation sociale ? C’est dit-il le « verre de vin à moitié plein ». Comment empêcher que chacune d’elle ne se fasse récupérer par des logiques qui lui sont contraires et comment peuvent-elles « coopérer entre elles au point de régler la production selon un plan commun ? » «La meilleure réponse est la généralisation des reprises d’entreprises en coopérative de travail».

Pierre Zarka, 7 janvier 2016


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L’appropriation sociale des entreprises demeure impensée à gauche, déplore le militant de l’autogestion. La coopérative de travail n’est en effet pas considérée comme une issue au conflit entre le travail et le capital, et n’est donc pas envisagée comme une alternative à la dérive de la social-démocratie. Pour argumenter en faveur d’une société non capitaliste, l’auteur s’appuie sur les initiatives réussies… sans faire l’impasse sur un certain nombre d’échecs.

Thierry Brun, 11 novembre 2015

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Le livre de Benoît Borrits sera en vente (10 €) lors de ce café-débat et pourra être dédicacé par l’auteur à l’issue de l’échange.

Au lieu de courir après la croissance ou de chercher une nouvelle recette keynésienne, l’auteur de Coopératives contre le capitalisme propose une utopie concrète : l’entreprise sans patron. Le propos de ce court et vif essai ne relève pas de l’intention romantique éthérée : il repose sur l’expérience en marche des Scop et sur une analyse économique étayée et argumentée.

Clémentine Autain, 18 avril 2016

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