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ÉCOLOGIE



Les 6 points pour l’avenir de la ZAD

de Notre-Dame-des-Landes


Texte élaboré en AG par les composantes de la lutte




    Ce texte en 6 points à pour but de poser les bases communes nécessaires pour se projeter sur la ZAD une fois le projet d’aéroport définitivement enterré. Il a été réfléchi au sein d’une assemblée régulière qui regroupe des personnes issues des différentes composantes du mouvement de lutte. 


    Ce texte a été longuement débattu, à plusieurs reprises, dans de multiples composantes et espaces d’organisations du mouvement et adopté fin 2015.


« Nous défendons ce territoire et y vivons ensemble de diverses manières dans un riche brassage. nous comptons y vivre encore longtemps et il nous importe de prendre soin de ce bocage, de ses habitant-e-s, de sa diversité, de sa flore, de sa faune et de tout ce qui s’y partage. Une fois le projet d’aéroport abandonné nous voulons :


1 Que les habitant-e-s, propriétaires ou locataires faisant l’objet d’une procédure d’expropriation ou d’expulsion puissent rester sur la zone et retrouver leur droits.


2 Que les agriculteurs-ices impacté-e-s, en lutte, ayant refusé de plier face à AGOVINCI puissent continuer de cultiver librement les terres dont il-elles ont l’usage, recouvrir leurs droits et poursuivre leurs activités dans de bonnes conditions.


3 Que les nouveaux habitant-e-s venu-e-s occuper la ZAD puissent rester sur la zone. Que ce qui s’est construit depuis 2007 dans le mouvement d’occupation en terme d’expérimentation agricoles hors cadres, d’habitat auto-construit ou d’habitat léger (cabanes, caravanes, yourtes, etc.), de formes de vie et de lutte puisse se maintenir et se poursuivre.


4 Que les terres redistribuées chaque année par la chambre d’agriculture pour le compte d’AGO-VINCI sous la forme de baux précaires soient prises en charge par une entité issue de la lutte qui rassemblera toutes ses composantes, que ce soit donc le mouvement anti-aéroport et non les institutions habituelles qui détermine l’usage de ces terres.


5 Que ces terres aillent à de nouvelles installations agricoles et non agricoles, officielles ou hors cadre, et non à l’agrandissement.

6 Que ces bases deviennent une réalité par notre détermination collective. Et nous porterons ensemble une attention à résoudre les éventuels conflits liés à leur mise en œuvre. Nous semons et construisons déjà un avenir sans aéroport dans la diversité et la cohésion.


C’est à nous tout-e-s dès aujourd’hui, de le faire fleurir et le défendre. »