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SOCIAL/LUTTES

Tract interorga Poste Madeleine Chartres.pdf

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Le cas de La Madeleine illustre


les ravages de la privatisation


Le Bureau de Poste du quartier La Madeleine à Chartres doit être remplacé par un simple point Poste et les 7500 habitants sont invités à se rendre au bureau de Beaulieu.


7500 habitants, c'est l'équivalent d'une vraie ville, c’est plus de 1000 habitants qu'à Luisant, par exemple! Voilà la conséquence de « l’ouverture à la concurrence » de la Poste devenue société anonyme à capitaux publics par la loi de 2010. Cette mise en compétition, avec l’aval des gouvernements successifs, résulte d'un démantèlement méthodique des services publics d'intérêt général dans l'Union européenne (UE) et dans le cadre plus global des traités de libre-échange dont l’objectif est d’ouvrir à la concurrence le marché des services pour en tirer les profits les plus élevés possibles.


Pourtant, pouvoir envoyer et recevoir de l'argent, créer et gérer un ou plusieurs comptes, prendre un rendez-vous, sont des actes qui nous sont communs, qu'on soit salarié, retraité ou demandeur d'emploi, qu'on soit riche ou pauvre, avec ou sans moyen de locomotion. La Poste doit redevenir un vrai service public, offrant les mêmes services à tous.


 Cette politique inacceptable a été encouragée par le Gouvernement de Manuel Valls, acceptée par la majorité de l’Association des Maires de France et bénéficie de la « compréhension » du maire de Chartres (L’Écho du 3 juin) qui propose une « solution »... sur le dos des postiers : « Pourquoi les mêmes personnels de la Poste ne travailleraient-ils pas un jour sur deux à la Madeleine et un jour sur deux aux Clos-Beaulieu ? ». Mais aussi sur le dos des usagers puisque les jours d’ouvertures seraient diminués de moitié dans les deux bureaux !


Le nouveau contrat tripartite, signé début 2014, par la Poste, l’État (les ministres PS : Moscovici, Duflot, Montebourg, Pélerin) et l'Association des Maires de France (AMF, président : le maire LR de Lons-le-Saunier Pélissard) affirme  « Le Groupe La Poste est confronté à une baisse du volume du courrier et de la fréquentation des guichets, il s’agit, via ce contrat, de maintenir la présence physique de l’offre postale tout en la consolidant avec de nouveaux services, voire de nouveaux partenaires. » Traduction : on ferme des bureaux de postes de plein exercice pour ouvrir, au mieux une agence postale, le plus souvent des points poste dans une épicerie, un bureau de tabac, une maison des services au public, etc. réduits à ne pouvoir pratiquer que quelques opérations postales ou offrir un accès à un ordinateur…


Tous les maires ne sont pas sur la position actée par l’AMF, beaucoup soutiennent la population (même s’ils sont membres de l’AMF par l’intermédiaire de l’association départementale) quand elle s'oppose à ces suppressions de bureau et d'emplois.


Dans notre département, selon la CGT, il est prévu la fermeture de la moitié des 50 bureaux de poste actuels à l’horizon 2020 et la réduction de l'amplitude des horaires.

 Ensemble!28 appelle à défendre tous les services publics et souhaite que se développent des actions communes entre organisations syndicales, politiques et citoyennes.


Rendez-vous, jeudi 06 juillet, 18 h., mail de la ZUP de la Madeleine

(voir tract ci-dessous)

Manifestation intersyndicale à Paris en 2008

Le rassemblement du 6 juillet a réuni 80 personnes pour une première riposte. Le Comité de défense se réunit le 12 juillet pour prévoir de nouvelles actions en septembre et, en attendant, préconise de continuer la signature de la pétition.